Au sommaire de cet édito, le renforcement de l’offre de British Airways, la reprise de EasyJet et la renationalisation de TAP Air Portugal.

• Air Journal

British Airways renforce son offre

La compagnie aérienne British Airways va relancer de nombreuses routes durant le mois de juillet, y compris sur le long-courrier par exemple vers Toronto, Dubaï ou les Caraïbes.

Tout au long de ce mois de juillet 2020, la compagnie nationale britannique reprend ses vols vers plus de destinations, mais avec moins de fréquences en raison de la baisse de la demande et de « l’impact des restrictions de quarantaine mondiales » liées à la pandémie de Covid-19.

À travers le Royaume-Uni et l’Europe, British Airways renforcera son offre notamment en France, au Maroc (à Marrakech à partir du 16), en Suisse mais aussi en Autriche, Bulgarie, République tchèque, Croatie, Danemark, Allemagne, Grèce, Hongrie, Islande, Irlande, Italie, Kosovo, Norvège, Portugal, Espagne, Suède et Turquie. Ses vols intérieurs reprendront entre Londres et Belfast, Inverness, Jersey, Manchester, Newcastle et Newquay, et la compagnie aérienne va doubler ses liaisons quotidiennes vers Édimbourg et Glasgow.

British Airways reprendra également « un petit nombre de ses liaisons long-courriers normales » d’ici la fin juillet. Ses avions seront de retour à travers les Amériques, y compris les vols vers Toronto (le 16 juillet), Dallas (avec le premier vol commercial samedi de son nouveau Boeing 787-10 Dreamliner), Miami, Seattle, les Bermudes (le 17), la Barbade (le 18) ou Kingston en Jamaïque (le 20). Ces destinations s’ajoutent à San Francisco, qui a redémarré en juin avec des destinations comme Boston, Chicago, Los Angeles, New York-JFK ou Washington, « avec un horaire très réduit ».

En Asie, la compagnie de l’alliance Oneworld a repris la semaine dernière ses vols vers Tokyo-Haneda, après avoir relancé en juin des vols vers Hong Kong et Singapour. Elle affiche aussi des rotations vers Dubaï à compter du 16 juillet.

EasyJet : deux nouveautés à Orly cet été

La compagnie arienne low cost easyJet proposera en aout deux nouvelles liaisons estivales au départ de Paris-Orly, vers Biarritz et vers Montpellier.

Comme le Nice – La Rochelle détaillé la semaine dernière, les deux nouveautés à Orly de la spécialiste britannique du vol pas cher ne seront proposées que durant le mois d’aout, et avec dans chaque cas quatre vols par semaine. Vers l’aéroport de Biarritz-Pays Basque, easyJet décollera du 2 au 30 aout 2020 les lundi, mercredi, vendredi et dimanche, avec des départs à 13h40 (arrivée à 15h15) et des retours à 15h45 (arrivée à 17h20).

EasyJet dessert déjà Biarritz au départ de Paris-CDG, face à la concurrence dans les deux cas d’Air France ; elle relie aussi la ville basque en temps normal à Bâle-Mulhouse, Lyon, Nice, Berlin, Bristol et Londres (Luton et Gatwick).

Entre Orly et Montpellier-Méditerranée, les vols de la low cost décolleront les mêmes jours durant la même période à 11h40 (arrivée à 13h15), avec des retours à 13h45 (arrivée à 15h15). EasyJet sera là encore face à Air France, qui dessert l’aéroport héraultais depuis CDG et Orly.

En juillet, easyJet devrait voler sur la moitié de ses 1022 liaisons, et en aout sur les trois-quarts, mais avec des capacités d’environ un tiers de ce qui était initialement prévu. Elle a mis à jour ses mesures sanitaires, dans le cadre de sa campagne « Europe with confidence pledge ».

• Journal Aviation

TAP Air Portugal redevient une compagnie publique

Après le rejet par les actionnaires d’une proposition de prêt pour un montant de 1,2 milliard d’euros, TAP Air Portugal va redevenir une compagnie publique. Le ministre des Finances portugais, Joao Leao, a annoncé que le gouvernement allait augmenter sa participation de 50% aujourd’hui à 72,5%. Cela représente un investissement de 55 millions d’euros.

Ce sauvetage de TAP par l’Etat va s’accompagner de la sortie de David Neeleman du capital. Créé avec son associé Humberto Pedrosa, son consortium Atlantic Gateway détenait 45% de participation. Humberto Pedrosa conservera 22,5%.

Selon l’agence Lusa, le PDG, Antonoaldo Neves, va être remplacé.

Le gouvernement portugais a indiqué que la compagnie avait une « énorme importance stratégique pour le pays » et qu’il ne pouvait pas la laisser faire faillite. Comme toutes ses consoeurs, TAP est au bord de la faillite en raison de la crise que la pandémie de covid-19 a entraîné. Or sa disparition serait un désastre économique pour le Portugal, pour qui le tourisme est essentiel. Elle a publié une perte nette de 395 millions d’euros au premier trimestre.

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